La
section Laevigatae (sous-genre Eurosa)
Exemple: R.
laevigata
Morphologie
 
- Plantes
grimpantes atteignant 10 m de haut;
- tiges
à aiguillons crochus mêlés de soies raides
par endroits;
- feuilles
le plus souvent à trois folioles grandes, vert foncé
luisantes et coriaces ressemblant à celles des Citronniers;
- stipules
non ou à peine prolongées sur la tige, comme chez
Rosa banksiae, mais plus larges, voire foilacées
et moins tôt caduques;
- fleurs
très grandes d'un blanc pur;
- fruits
gros, souvent en forme de poire, au col allongé et couverts
d'aiguillons.
Habitat
Bord des cours
d'eau.
Géographie
Sud-est
de la Chine et Formose.
Exemples
et llustrations
La "rose des Cheerokees" (R. laevigata Michx.)
Herbier:
collecté par J. Matsumura, Tokyo, cultivé; herbier
Crépin.



Jinzô
Matsumura (1856-1928), botaniste japonais, professeur de botanique
à l'université de Tokyo, envoya à Crépin
des herbiers d'une qualité de réalisation et d'une
élégance sans pareilles, pratiquement toujours annotés
du nom japonais de la variété.
La rose des
cheerokees doit cette appellation au fait qu'elle s'est naturalisée
dans le sud des U.S.A.. On la voit représentée déjà
en 1840 comme s'il s'agissait d'une plante indigène dans
la magnifique encyclopédie "Les oiseaux d'Amérique"
de J. J. Audubon.
Au Japon elle est cultivée depuis des siècles, mais
les formes de différentes couleurs qu'on lui prête
sont sans doute des hybrides avec des roses de la section Indicae
ou des rosiers de chine cultivés, de la même manière
que le R. lucidissima de Léveillé, trouvé
en Chine et possédant des fleurs rouges et de longues stipules
adhérant aux pétioles.
Illustration:
John Lindley, Rosarum Monographia, 1820, pl. 17 (sous l'appellation
de Rosa hystrix); bibliothèque,
et avec l'autorisation du jardin botanique national de Belgique.

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