La section Cinnamomeae (sous-genre Eurosa)

Exemples: R. majalis, R. pendulina, R. multibracteata, R. moyesii, ...

Morphologie

evolution

  • Rosiers souvent drageonnants (c'est à dire qu'ils se propagent à distance en partie grâce à des drageons, qui sont un peu l'équivalent souterrain des stolons des fraisiers);
  • aiguillons souvent disposés par paires juste sous le point d'insertion des feuilles;
  • stipules et bractées larges.
  • Fruits souvent allongés, avec une sorte de "col" étroit;
  • sépales dressés et persistants sur le fruit mûr;
  • fleurs le plus souvent roses (rarement blanches).

Habitat

Rosiers souvent liés à une atmosphère humide et fraîche, que celle-ci soit occasionnée par une exposition à des vents dominants humides, ou par la proximité des sources, le confinement au milieu d'autres végétaux sur sol frais.


Géographie

Présente dans l'hémisphère nord (il n'y a pas de rosiers spontanés dans l'hémisphère sud) sur tous les continents excepté l'Afrique semble-t-il. On rencontre des rosiers de cette section jusqu'au-delà du cercle polaire arctique (R. acicularis).


Exemples et llustrations

La rose de mai (R. majalis Herrm.)

Le nom de cette rose lui vient de sa floraison hâtive, en mai.

Elle est également appelée "rose cannelle" (R. cinnamomaea L.)
probablement à cause de la couleur de ses tiges, qui font penser à des bâtons de cannelle, et non en raison de son parfum très agréable plutôt apparenté à la rose et à la muscade.

À l'état sauvage, la rose de mai se rencontre de l'Europe du nord (ou plus au sud en altitude dans des lieux humides) à la Sibérie.

Herbiers: Collection Martinis, herbier Crépin.

La provenance exacte de ces spécimens n'est malheureusement pas spécifiée. Ils ont été extraits par Crépin de la collection d'herbiers Martinis, un fonds important des collections d'herbiers du jardin botanique national.
Sur cette planche on distingue deux roses différentes: -la forme à fleurs simples est la forme sauvage, -l'autre à fleurs doubles est cultivée dans les jardins au moins depuis le XVIe siècle.

Illustration: John Lindley, Rosarum Monographia 1820, pl. 5 (sous l'appellation Rosa cinnamomaea); bibliothèque et avec l'autorisation du Jardin botanique national.



© ivan louette et Commune de Chaumont-Gistoux, 2005.
Reproduction électronique autorisée moyennant mention de la source.
Republication papier autorisée, aux conditions suivantes.
Ni la Commune de Chaumont-Gistoux, ni les personnes agissant en son nom ne peuvent être tenues responsables de l'usage qui pourrait être fait des informations diffusées sur ce site Web.
 

Réouvrir la page
"Classer les roses"

g. Rosa

s/g. Eurosa

s. Chinenses
s. Banksianae
s. Laevigatae
s. Bracteatae
s. Synstylae
s. Pimpinellifoliae
s. Gymnocarpae
s. Sericeae
s. Cinnamomeae
s. Carolinae
s. Caninae

s/s. Caninae
s/s. Villosae
s/s. Rubiginosae
s/s. Stylosae

s. Gallicanae

s/g. Platyrhodon
s/g. Hesperhodos
s/g. Hulthemia